Quelques mots dictés par mes êtres-guidance

Partie de rituel

Déesse lunaire et des océans sauvages
Oh ! belle Ardennia, Gaia mère des moissons
Cernunos, seigneur solaire au si doux visage,
Je vous offre ma vie, mes rites, ma passions,
Que je sente votre présence en chaque chose
De la pierre au ruisseau, de la mer à l’étang,
De la fleur des champs, du lys elfique à la rose,
Dans chaque vibration, dans la force du vent.

Elément de vie

Les couteaux de la nuit éraflèrent mon cœur
et dans la fente ainsi formée naquit une larme de lune.
De vagues en l’âme, de vagues lames en jet d’Artémis,
L’astre nocturne dessine sur l’étang une étrange alliance
Où je glisse le doigt !
Je cours, je cours et j’hurle comme un loup blessé.
Je fuis, je fuis votre monde frigide.
Oh ma tristesse, oh mon spleen chevauchant mes chimères,
Retrouverais-je le vaisseau lunaire qui, jadis, emporta Hécade ?
Mille et mille elfes m’accompagnent
Et je fis rite de sang avec les dragons
Qu’importe ronces, murailles et les cathédrales granites
Mon chemin inscrit dans les étoiles me mène, lancinant,
Vers les secrets perdus de la douce Aradia.


Rencontre avec un charmeur de serpents

- Voyageur du sable, charmeur de serpents, raconte-moi encore la couleur du sang....
- Les fous sont au pouvoir et prennent tous prétextes pour s'enrichir et même Dieu leur convient.
- Apprend-moi encore à tourner, derviche, apprend moi encore à tourner…
Moi aussi je fus oiseaux, poissons et serpents…
- Ils firent des barrières sur le sable qu’ils nommèrent frontières mais le sable est à tous le monde, la terre est à chacun
- Apprend-moi encore à tourner, j’aime ton tambour, il me rappelle mes forêts.
- Celui qui, dès qu’il te voie prépare le thé et les gâteaux à partager n’est pas le même que celui qui prend les armes même s’ils croient prier le même Dieu. Il en fut ainsi de tout temps et en tous lieux.
-Apprend encore à tourner sous la lueur des étoiles
- Le sabre n’est que pour la danse et ne combat que nos propres ombres….
Tourne, tourne encore aux sons du tambour… Tourne et tourne encore jusqu’à l’extase. Tous se mêle et se mélange et le serpent devient ami…
- Pourtant j’ai peur, amis, pourtant j’ai peur ; J’ai terriblement peur
- Un jour, peut-être tu comprendras, car tu n’es pas comme les autres blancs.
- Peut être parce que je ne fus pas toujours blanc. Il ne faut pas confondre ses racines avec l’avatar présent…
- Le désert est une oasis dont nous avons perdu la clef
- raconte-moi la magie des djinns, je te parlerais de la beauté des elfes
- Il est d’autre désert ou l’âme de l’homme se perd
- J’ai parfois honte de mon peuple, de ce qu’il est devenu dès qu’il perdit le chant des bardes.
- J’ai parfois honte de mon peuple mais nous vivons tous la même chose depuis que le monde fut découpé comme une orange.
- le jus de l’orange qui reste sur les doigts n’est que le sang des hommes, honte à celui qui tiens le couteau
-Nous sommes tous frères, alors, n’oublie pas ! Dresse toujours ta tente pour voir qui vient de l’horizon. Car celui qui vient à peut être faim et si tu ne le vois pas, tu ne saura partager ton repas avec lui …..
Awen