LA FORÊT ENCHANTEE

"La Forêt enchantée" de la légende Arthurienne, était peuplée de fées envoûtantes qui raillaient les chevaliers errants.

L'une d'elles, s'appelait "La Belle Sans Merci", évoquée par le poète John Keats, elle attirait les mortels en leur inspirant un amour sans espoir.

Elle les abandonnait ensuite privés de toute volonté jusqu'à ce qu'ils dépérissent près d'un lac.


ce poème n'est disponible qu'en anglais :
http://www.poetry-archive.com/k/la_belle_dame_sans_merci.html

si quelqu'un connait la traduction française, cela m'intéresse

La version originale de "La Belle Dame Sans Mercy" a été écrite par Alain Chartier en 1424. Il s'agit de son poème le plus célèbre, qui est en fait un pamphlet humoristique sur la trop grande sévérité des femmes et qui retrace les paroles d’un soupirant mal aimé à sa dame dont la froideur inspire des vers parmi les plus célèbres de la poésie française.
La Belle Dame Sans Mercy - Alain Chartier

John Keats, quatre siècle plus tard, s'en inspira et donna le même titre à un de ses poêmes. Puis Henri Parisot traduisit le texte en français.

Voici une des traductions que j'ai trouvé (avec quelques fautes) :

Citation :

Ah ! pauvre âme , quel mal te fait
Errer seule et fantomale ?
Au lac sont flétris les joncs,
Et nul oiseau ne chante.

Ah ! quel mal te point, pauvre âme,
si farouche et si désolée?
L'écureuil a fini de remplir son grenier,
Et la moisson est faite.

Je vois un lys à ton front
Qu'emperlent l'angoisse et la fièvre;
Et sur ta joue, alanguie, une rose
Se hâte de mourir.

Dans les prés, je rencontrai la Dame,
La toute belle enfants des fées,
Les cheveux longs, et le pied léger,
Et les yeux sauvages.

Lors je la fis asseoir sur mon destrier d'amble,
Et tout le long du jour je ne vis plus rien qu'elle;
Pour ce que dévers moi penchée, elle chantait
Le chant des fées.

Je lui tressai un diadème,
Des bracelets, une ceinture parfumée;
Elle me regardait d'un air enamouré;
Tendre, une plainte émanait d'elle.

Elle trouva pour moi les racines exquises,
Le miel des bois et la manne en rosée;
Certes, en sa langue étrange, elle me semblait dire:
"Je t'aime, oh, oui, je t'aime!"

Elle me conduisit à la grotte des fées;
Et là, le regard fixe, exhala un soupir;
Et là j'ai clos ses yeux attristés et sauvages,
En les ensommeillant à force de baisers.

Et nous nous sommes, là, endormis sur la mousse;
Et là je fis un rêve, ah! le triste présage!
Des rêves le dernier jamais par moi rêvé
Au flanc de la froide colline.

Je vis, pâles, des rois, et des princes aussi,
Et, pâles, des guerriers, tous comme la mort pâles
Et tous criant : " La Belle Dame Sans Mercy
T'a pris dedans ses rêts!"

Dans l'ombre je voyais leurs bouches décharnées
Béantes, proférer des prédictions horribles;
Et puis je m'éveillai, et me trouvai ici,
Au flanc de la froide colline.

Et voilà pourquoi je séjourne ici,
Errant, fantomal et seul,
Quand au lac sont flétris les joncs,
Et lors que nul oiseau ne chante.

Merci Kalaxa, très sincèrement

entre paranthèse : j'aime ton avatar et ta citation

Heureuse d’avoir pu t’aider !

Et merci à toi !

Le poème est très beau !!! Merci pour la traduction !!!